EMBRC-France, point d’entrée de l’exploration des bio-ressources marines en France
Avec 11 millions de kilomètres carrés, la France possède la deuxième zone économique exclusive (ZEE) au monde. Répartie sous tous les climats, cette ZEE offre une biodiversité d’une richesse considérable. Pourtant, les ressources biologiques marines, et leurs applications potentielles à des domaines aussi variés que l’agriculture, la santé ou la cosmétique, restent encore peu explorées.
Chacune avec ses spécialités, les trois stations marines de Banyuls-sur-mer, Roscoff et Villefranche-sur-mer placées sous la co-tutelle de Sorbonne Université et du CNRS s’efforcent d’approfondir la connaissance de cette biodiversité. Elles ont uni leurs forces au sein du Centre National de Ressources Biologiques Marines, EMBRC-France. Point d’entrée de l’exploration des bio-ressources marines en France, EMBRC-France bénéficie du soutien du programme « Investissements d’avenir » et de l’implication forte des Régions Bretagne, PACA et Languedoc Roussillon et des pôles de compétitivité Mer Bretagne Atlantique et Mer Méditerranée dans sa gouvernance.
Les missions d’EMBRC-France
EMBRC-France offre aux scientifiques académiques et aux entreprises un accès simplifié aux écosystèmes, aux ressources biologiques marines, aux équipements de pointe et aux compétences complémentaires des trois stations marines de Sorbonne Université et du CNRS : Banyuls, Roscoff et Villefranche-sur-Mer. Par l’accueil sur place ou les prestations à distance, EMBRC-France lève le verrou du difficile accès aux ressources biologiques marines et met à disposition un outil majeur pour l’exploration et l’exploitation de la biodiversité marine, de l’échelle moléculaire aux écosystèmes.
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Contexte européen : EMBRC–France, composante française d’EMBRC
En 2009, le Forum stratégique européen pour les infrastructures de recherche (ESFRI) a en effet sélectionné EMBRC pour devenir l'un des futurs grands dispositifs européens de recherche. Ce centre européen de ressources biologiques marines relie les principales stations de biologie marine européennes* dont il sera un levier pour l’innovation. Début 2014, six pays dont la France ont conclu un protocole d’entente pour sa création, prévue pour 2016.